Nous sommes d’avis qu’il existe de nombreux arguments en faveur du gaz naturel comme carburant : ce carburant alternatif brûle plus proprement que les carburants traditionnels et est donc plus respectueux de l’environnement. Lors de son utilisation, les émissions d’oxydes d’azote et de particules sont presque totalement évitées. Elles sont inférieures d’environ 96 % à celles d’un véhicule diesel. Par rapport à des voitures à essence comparables, les voitures roulant au gaz naturel émettent environ 15 % de CO2 en moins. En ajoutant 20 % de biométhane issu de déchets (proportion moyenne dans le gaz naturel carburant de ces dernières années), le bilan GES s’améliore même de plus de 30 %[1]. Avec le gaz naturel, les émissions de particules fines sont réduites de 99 % par rapport aux moteurs modernes à essence et à injection directe[2]. La combustion plus « douce » du gaz naturel réduit également le bruit du moteur jusqu’à 50 %.
Pour les moteurs à essence conçus pour le gaz naturel et équipés d’un catalyseur à trois voies, comme celui de la Fiat Ducato, les fuites de méthane sont bien inférieures à 1 % et ne posent donc que peu de problèmes[3]. Ce n’est pas le cas des moteurs diesel modifiés (moteurs dual-fuel), qui disposent d’un chevauchement de soupapes défavorable au fonctionnement au gaz.
Le gaz naturel peut également être entièrement remplacé par du biométhane, ce qui permet d’améliorer encore plus le bilan environnemental déjà positif : l’agence de l’énergie allemande (dena) estime qu’une utilisation du biométhane à hauteur de 100 % permet de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 100 % par rapport aux véhicules à essence. Aujourd’hui déjà, de nombreuses stations-service proposent du biométhane. De même, le problème des fuites de méthane des moteurs à allumage par étincelles, souvent utilisés pour la production d’électricité à partir de biométhane, est au moins en grande partie résolu en Allemagne et sera encore réduit à l’avenir[4].
Les fuites de méthane dans les stations de compression sont dues à un manque de maintenance technique ainsi qu’à une absence de réglementation. Il est toutefois possible de remédier facilement et à moindre coût à ces problèmes en colmatant les fuites ou en brûlant le méthane au point de sortie.
Un autre carburant renouvelable assure une sécurité supplémentaire pour l’avenir : le gaz naturel synthétique, qui est produit à partir de l’énergie éolienne et solaire excédentaire.
[1] https://www.dena.de/fileadmin/dena/Dokumente/Pdf/9150_Broschuere_Nachhaltige_Mobilitaet_mit_Erdgas_und_Biomethan_Marktentwicklung_2015-2016.pdf
[1] https://www.erdgas.info/erdgas-mobil/erdgas-als-kraftstoff/fakten-erdgas-als-kraftstoff/erdgas-schont-die-umwelt
[1] https://www.energie-lexikon.info/methanschlupf.html
[1] https://www.energie-lexikon.info/methanschlupf.html
[1] https://www.dena.de/fileadmin/dena/Dokumente/Pdf/9150_Broschuere_Nachhaltige_Mobilitaet_mit_Erdgas_und_Biomethan_Marktentwicklung_2015-2016.pdf
[2] https://www.erdgas.info/erdgas-mobil/erdgas-als-kraftstoff/fakten-erdgas-als-kraftstoff/erdgas-schont-die-umwelt
[3] https://www.energie-lexikon.info/methanschlupf.html
[4] https://www.energie-lexikon.info/methanschlupf.html